Entouré de 7 soeurs et 2 frères, il a reçu l'éducation de sa mère Josiane Arthémise Marvillier.
Très bon élève, il gravit les étapes scolaires avec des prix d'excellences tricolores, avec la Marseilleise que lisait le pathéphone à ces fins d'années scolaires, ce à l'école Ambroize croisat du Port.

Puis en 1972 par un concours de circonstance il poursuit ses études à l'école militaire du Tampon, une ville située dans les hauts du sud de l'île.
Pendant 2 années, il y apprend le rudiment du solfège et la pratique de la guitare après un bref essai au clairon.

En 1974 il quitte le régime militaire pour un retour au port au sein du collège Edmond Albius. Il participe aux ateliers musicaux du collège.

Après 2 années au lycée du Butor, à St Denis dans la section Génie Civile, Alix met un terme à son cursus scolaire pour atterrir chez les parachutistes du 2ème RPIMa à Pierrefonds où il passera une année riche humainement, recevra son brevet BF1 de parachutiste, et un grade de 1ère classe.
Pour les copains de la section, l'image qui demeure est celui du marchand de sable à la guitare nonchalente, qu'ils réclamaient à la sieste lorsqu'il n'était pas en permission chez sa tante BB à St Pierre.

En mai 1980, Alix Poulot prend l'avion pour la première fois pour rejoindre sa grande famille installée depuis peu à Meyzieu, une ville de la banlieue lyonnaise.
A peine touché le sol, il entamme une vie d'ouvrier, avec des contacts multiples. Il cotoie arabes, africains, antillais, italiens ..., lui même étant un des leurs selon l'humeur de sa coiffure.

Sa soeur Marie André, travaillant au "Progrès" lui trouve pour l'été 1980 un job au sein de l'établissement situé à Chassieu. Il y découvre l'ambiance des salles de rédactions et leurs grands débats philosophiques sur les sujets d'actualité. Il a pour tâche de réceptionner, trier et distribuer les dépêches. >>>